Publié le : 29/09/2025
L’arsenic est un élément naturellement présent dans notre environnement, que l’on retrouve à faibles concentrations dans les roches, les eaux souterraines et les sols. Certaines activités humaines, comme l’usage d’engrais et de pesticides, ont contribué à accroître sa présence, favorisant ainsi la contamination progressive de la chaîne alimentaire.
Pour l’être humain, l’alimentation et l’eau potable constituent les principales voies d’exposition. Or, l’arsenic est reconnu pour ses effets cancérigènes, ce qui justifie l’instauration de seuils réglementaires stricts par la Commission européenne. Dans son rapport de 2021, l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) a identifié le groupe « poissons et autres produits de la mer » parmi les principales sources d’exposition.
Évolutions du règlement (UE) 2023/915
Le règlement (UE) 2023/915 fixe les teneurs maximales autorisées pour différents contaminants dans les denrées alimentaires. Jusqu’à récemment, ces limites concernaient pour l’arsenic :
- les produits à base de riz,
- les aliments pour bébés,
- les jus de fruits,
- et le sel.
Avec la publication du règlement (UE) 2025/1891, en date du 18 septembre 2025, ce dispositif est renforcé : de nouvelles catégories issues de la pêche entrent désormais dans le champ d’application, à savoir :
- la chair musculaire de poisson,
- les crustacés,
- les mollusques, etc.
Ces dispositions s’appliqueront à compter du 8 octobre 2025 et marquent une étape supplémentaire dans la protection des consommateurs face aux risques liés à l’arsenic.
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*Accréditation Cofrac Essais, n°1-0752, portée disponible sous www.cofrac.fr
